Marie Claire Moseka Mboyo restera l’une des grandes voix féminines de la musique congolaise. Née le 10 janvier 1959, la Cléopâtre de la musique congolaise ne cesse de rappeler aux férus de la bonne musique congolaise moderne les années de gloire de ce grand pays qu’est la République Démocratique du Congo aux richesses culturelles incommensurables.
La chanson » ba gérants ya libala » n’est qu’une résultante de la musique responsable et fouillée comme le savaient le faire les « bakolo musique », les précurseurs de toutes ces mélodies encore croquées à dents de scie de nos jours.
Une femme à souffrance
Ba gérants ya libala renvoie à l’histoire d’une femme mariée par un homme friqué mais qui ne mérite aucun respect de sa belle famille, de l’entourage de son mari et même de ses domestiques : » ba témoins ya libala n’a Boyi« : je refuse des témoins dans mon mariage.
L’on peut, alors, s’imaginer, à travers les paroles, que les origines aussi modestes de la mariée étaient connus de tous : » outi n’a mwasi ya nzala oyo wapi« , d’où as tu ramassé cette pauvre dame, diraient les kinois arrogants.
Retour sur une chanson qui dit tout sur les vicissitudes rencontrées par plusieurs dames mariées venues des familles assez reculées.
Deb’s Bukaka