Ceni : les débats sur la désignation des animateurs se corsent dans les états-majors politiques

Le processus de la désignation du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Centrale électorale congolaise est au point mort. Les confessions religieuses ne semblent toujours pas avoir trouvé un compromis quant au candidat à proposer.

Dans les états-majors politiques, les débats enflent. Les options divergent. Lorsque les uns accusent les autres de passivité, les camps adverses dénoncent le blocage.

Pour le cas d’espère, l’église du pasteur Dodo Kamba, président des Églises de réveil du Congo (ERC) et Berger de l’Eglise Mission Sacerdoce Royale, a été attaquée par des hommes non autrement identifiés. Cette attaque, indique-t-on au sein du pre-carré du concerné, est consécutive à sa position sur la désignation des animateurs de la CENI.

La victime s’est résolue d’évoquer que le bureau de l’Assemblée nationale accélère le processus de désignation des membres du bureau de la Centrale électorale congolaise.

L’appel de Dodo Kamba intervient alors que la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l’ECC (Église du Christ au Congo) sollicitent l’arbitrage du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui se dit préoccupé par l’attitude des chefs religieux.

Au cours d’une intervention médiatique, le chef de l’Etat qui s’est dit visiblement déçu, a demandé au président de l’Assemblée nationale, qui tente de rapprocher les différents camps au sein de la plateforme confessions religieuses, à accélérer avec ses bons offices.

Raymond Befonda

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