Cartes Visa: les révélations troublantes de Déogratias MUTOMBO qui confirme la maffia d’État

La dénonciation faite par le patron du magazine «Bosolo na politik», n’était qu’une partie de la vérité sur cette affaire des cartes Visa. Il n’y a plus de doute possible : une véritable maffia d’État était mise en place pour saigner continuellement les finances publiques, et condamner par-là le pays à avoir un budget de misère qui ne pouvait permettre l’exécution d’un quelconque programme de développement et passer à la télé pour saupoudrer la population avec de mauvaise politique de l’autruche.

Israël Mutombo, le lanceur d’alerter

La correspondance du gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, répondant au Ministre des Finances, à sa lettre lui adressée par ce dernier, que le peuple congolais a sans aucun doute la lumière sur cette ténébreuse affaire.

Dans cette correspondance, datée du 11 juin 2021 ayant pour objet : «Émission et utilisation des cartes bancaires en faveur de certains membres du Gouvernement et Hauts fonctionnaires de la République pour raison de service», le premier banquier de la République confirme sans ambiguïté l’existence de cette aventure de mauvais goût. Non seulement, il reconnaît officiellement l’existence des cartes visa remises à quelques personnalités, mais également, il a annexé en jointe, la liste des bénéficiaires.
Soudain, ceux qui s’agitaient en brandissant des menaces d’aller en justice dans le seul but de distraire l’opinion, se sont tus.

Des bénéficiaires sans qualité

On trouve sur cette liste des bénéficiaires des personnalités ayant quitté depuis des années les fonctions qui leur donnaient cet avantage, suivant les explications du gouverneur de la Banque Centrale. On y trouve par exemple, des gens ayant quitté les fonctions qui leur accordaient cette faveur depuis trois ans mais qui continuaient toujours à ponctionner impuniment l’argent dans le Trésor public. Même ceux qui n’ont pas de fonctions officielles connues mais bénéficiaires de cette faveur spéciale. Pire encore, on a octroyé des cartes aux anciens ministres après leur sortie du gouvernement ! il y a d’autres qui en ont deux ou trois cartes. Ce qui fait planer le doute chez les analystes averti c’est le montant que chacune de carte ponctionnait. Cette lettre atteste deux choses :les bénéficiaires de ces cartes dépensaient à volonté et ces dépenses étaient mises sur le compte du Trésor.

La suite est très attendue pour tirer les choses au clair.

Ezéchiel KASENDA

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