L’actuel Directeur général de l’entreprise publique de l’état Tranco, Me Chief Tshipamba, est monté au créneau pour dénoncer une tentative de déstabilisation de cette importante institution dont il a la gestion :
“Ce sont les ennemis de Transco qui veulent mettre cette entreprise à genoux”.
Des agents passent, désormais, à la caisse
“Depuis que nous sommes là au mois d’août, sur les 8 mois d’arriérés de salaire, nous en avons payé plus de 5 et il ne reste que 2 mois.
Nous avons payé la gratification le mois passé. Nous avons remis les colis de fins d’année (vivres, riz, huile et autres biens de première nécessité) comme ils n’ont jamais reçu auparavant. Nous avons payé la rentrée scolaire. Qu’ils n’ont rien à nous reprocher en termes de bilan.
Contrairement à ce qui se raconte, “nous n’avons fait que des mises en place internes et il n’y a eu aucune nomination. Nous n’avons pas engagé des gens venant de l’extérieur. Par rapport aux temporaires qui ont fait 6 ans, nous avons trouvé cette situation parce que nous ne sommes là que depuis bientôt 6 mois. Nous allons régler ce problème. Nous attendons être réhabilité par le ministre qui a pris la mesure interdisant tout mouvement des gens.
D’ailleurs, quand le projet Trans-academia devrait être lancé, le gouvernement a réquisitionné 100 bus qu’il rembourse d’ici là. Ceux qui n’aiment pas le Chef de l’État et le pouvoir se sont levés pour faire des mémos menaçant cette activité-là. Quand on les découvre, on les interpelle, ils montent maintenant des coups pour déstabiliser tout ce qu’il y a comme avancées”.
Des soins médicaux assurés
Le patron de Transco rassure que :
“depuis qu’on est là, il n’y a aucune plainte pour les soins médicaux. Les travailleurs abandonnés à la maison qui ont connu des accidents de travail ont été pris en charge. Les conditions de travail sont en train d’être améliorées. Ils ont des imperméables et autres outils de travail et chaises dans des terminus pour bien travailler. Ceux qui sont dans des réseaux, pareils.
Pour ceux qui ne le savent pas, nous avons réhabilité les anciens bus abandonnés. Aujourd’hui, nous couvrons tout le Bandundu, nous sommes en Isiro et nous couvrons tout le Kongo Central. La parcelle de Limete où autrefois nous étions locataires, nous en sommes aujourd’hui propriétaires.
La parcelle de Limete où autrefois nous étions locataires, nous en sommes aujourd’hui propriétaires. Nous avons créé un forage au dépôt de Limete pour être autonomes et limiter les frais des factures de Regideso qui commençaient à peser sur nous”.
Quand on aura fini avec les arriérés de salaire, nous allons nous atteler sur la question du taux, parce que le taux trouvé à Transco est inadmissible. Mais les travailleurs sont payés régulièrement”.
Intox de mauvais goût
Le DG a.i de Transco , Chief Tshipamba, n’est pas aller le dos de la cuillère pour marteler:
“c’est de l’intoxication inutile. Ce sont les ennemis de l’entreprise qui sont derrière cette campagne de sape. »
En équipe manageriale et, ayant toujours comme leitmotiv la vision du Chef de l’état Félix Tshisekedi » le peuple d’abord », le comité de gestion de cette importante entreprise se dit ouvert à tout échange avec des agents qui se sentent léser dans leurs droits.