Le gouvernement de Luanda pourrait revoir sa position de neutralité en tant que médiateur principal de la CIRGL entre l’armée congolaise et rwandaise.
C’est l’information tirée des coulisses d’intenses négociations diplomatiques menées par le gouvernement auprès de Joao Lourenço et son gouvernement.
Outre, d’ici le mois de juillet prochain, une équipe d’experts militaires de la SADC va effectuer un deuxième voyage d’évaluation au nord Kivu avec objectif :
1) déterminer l’effectif et la contribution des éléments par pays de la SADC qui sera intéressé au déploiement ;
2) préciser le budget et le financement de la brigade d’intervention de la SADC.
Il est donc plausible que le déploiement de la brigade d’intervention de la SADC au nord Kivu ne soit pas avant le mois d’août voire en septembre prochain.
Et le gouvernement de Kinshasa semble vouloir que tout aille vite avant le mois d’août prochain où Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi va céder sa casquette de président en exercice de la SAD, et surtout, la Namibie qui est actuellement en excellente relation diplomatique avec la République Démocratique du Congo va passer le commandement militaire de la SADC à la Zambie dont les relations diplomatiques sont depuis longtemps distantes avec le pouvoir de Kinshasa.
Le gouvernement de Kinshasa craint que Lusaka retarde davantage le déploiement des troupes de la brigade d’intervention de la SADC en prenant le commandement défense de l’organisation en août prochain.
Il faut aussi rajouter le rapprochement et les bonnes relations diplomatiques qui existent depuis l’élection du président Haikande Hichelema entre Kigali et Lusaka.
Enfin, pendant que les congolais s’entre déchirent à l’interne et sont préoccupés au détournement de l’argent public, le gouvernement de Kigali déploie ses émissaires dans différents pays de la SADC pour plaider le non déploiement des troupes de la SADC au nord Kivu.
GM