Bismack Biyombo très investi pour la République démocratique du Congo

Bismark Biyombo encourageant l’un de ses coéquipiers

Le pivot des Suns multiplie les gestes en faveur de son pays natal, la République démocratique du Congo, où il est présent depuis au moins une semaine.

Bismack Biyombo très investi pour la République démocratique du Congo

Bismack Biyombo très investi pour la République démocratique du Congo

« Nous avons beaucoup appris de ses conseils. Il nous a montré comment fonctionne la vie du basket. Et surtout, il nous a encouragés à ne pas lâcher prise pour atteindre notre objectif. » Cette adolescente, citée par Marca, devrait garder longtemps en mémoire la visite de Bismack Biyombo. Le pivot des Suns est actuellement en voyage sur ses terres natales de la République démocratique du Congo.

Il s’est notamment rendu dans la région de Goma, à l’extrême Est du pays. Là-bas, l’international congolais a officiellement remis un terrain flambant neuf à ses compatriotes. Puis il a animé un camp basket, le premier qu’il organisait en RDC depuis l’apparition du Covid.

« On nous dit toujours de ne pas aller à Goma, il y a la guerre, il y a eu Ebola, un volcan est entré en éruption. Cette région a souffert et continue de souffrir mais devinez quoi ? Ce sont les gens les plus résilients que vous puissiez rencontrer – nous sommes ici et nous continuerons à venir chaque année ! », a-t-il affiché sur Twitter.

Alors qu’elle doit déjà faire face aux violences et aux attaques de la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays, la région a également été marquée par l’éruption du mont Nyiragongo voisin, en 2021, laissant encore aujourd’hui plusieurs milliers de sinistrés sans logement.

« Il y a eu plusieurs appels pour dire que c’était dangereux ici et qu’il ne fallait pas y aller. Mais si je ne viens pas, qui va venir ? », s’est interrogé le natif de Lubumbashi devant la presse, avant d’ajouter : « La situation de la sécurité n’est pas facile mais on ne peut pas abandonner la ville » en proie à de récentes manifestations contre la mission de l’ONU qui ont tourné au pillage. « Je ne peux pas fuir mon propre pays dans les mauvais difficiles. »

Il a poursuivi sur Twitter : « Nous devons aller vers nos communautés, n’attendons pas qu’elles viennent à nous – il se peut qu’elles n’y parviennent jamais ! Je ne peux pas dire à quel point je suis reconnaissant de pouvoir côtoyer ces incroyables communautés et plus que tout, de pouvoir rencontrer les familles déplacées qui bénéficieront de ces maisons que nous construisons depuis l’éruption du volcan. »

Après un passage par la capitale, Kinshasa, l’intérieur devait se rendre sa ville de naissance, Lubumbashi. Depuis Goma, au contact des jeunes basketteurs de son camp, il avait lâché : « J’ai été l’un de ces enfants quand j’étais au pays. C’est le futur de ce pays, je crois qu’ils vont faire mieux que ce que nous sommes en train de faire. »

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