Avec les deniers publics, Lem’s Kamwanya bat campagne pour son maintien comme DG ai de l’OGEFREM

Depuis l’annonce par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa communication, via la dernière réunion du Conseil des ministres, de la désignation d’un nouveau Directeur Général ai à l’OGEFREM, l’actuel intérimaire de l’intérimaire, Lem’s Kamwanya, est aux abois. Lui qui avait toujours rêvé ce prestigieux poste et envié le fauteuil de son patron Patient Saiba. Chassé successivement par Justin Kalumba et José Makila pour détournement, Kamwanya subit le même sort avec l’instruction du Chef l’Etat lors du Conseil des Ministres.

Et pour le besoin de la cause, Lem’s Kamwanya multiplie des stratégies pour être maintenu à ce poste. Un poste qui lui a permis à bien se remplir les poches, en seulement deux mois de gestion, comme à ses habitudes.

Auteur des contrats léonins sous Saiba, il s’est même réfugié dans une ambassade d’un pays voisin avec son complice Saiba alors que les deux étaient en cavale.

Et les agents et cadres de l’OGEFREM n’ont jamais compris pourquoi le ministre de tutelle, Chérubin Okende, l’a désigné comme Directeur Général ai ?
La raison est simple : Chérubin Okende Senga avait besoin d’un répondant, de quelqu’un de confiance qu’il pouvait manipuler à sa guise pour se refaire une santé financière, après plusieurs années de traversée de désert.

Et pour se cramponner à la tête de l’OGEFREM et continuer à se servir et à servir ses parrains parmi lesquels le ministre de tutelle, Lem’s Kamwanya a entamé une campagne de communication.
Une campagne de soutien pour son maintien aux affaires menée avec l’argent du trésor public et non-prévue dans les dispositions statutaires d’aucune entreprise de l’État.
Dans un État véritablement de droit, l’initiateur d’une telle campagne serait déjà interpellé et entendu sur Procès Verbal pour qu’il détermine l’origine de tout cet argent distribué aux syndicalistes, journalistes et autres ?

Et beaucoup d’agents et cadres de l’OGEFREM et même des analystes ne comprennent pas le sens de cette campagne menée par Lem’s Kamwanya pour son maintien au sommet de l’OGEFREM, alors qu’il déclare faussement sur radio Okapi, qu’il n’était pas venu pour se cramponner.

« Comment peut-on accepter que des banderoles avec effigie de Lem’s Kamwanya soient déployés à travers toute la ville au nom de l’ OGEFREM comme si c’était le lancement d’une nouvelle marque de boissons ou s’il s’agissait d’une campagne d’évangélisation ou d’une campagne électorale ? », s’interrogent-ils.

Par cette campagne, l’intérimaire de l’intérimaire cherche-t-il à faire pression sur le Président de la République ?
Qu’à cela ne tienne, le Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, est déterminé à mettre fin à cette imbroglio entretenu par le ministre de tutelle, Chérubin Okende.

Quid du bilan de l’intérimaire de l’intérimaire ?

Les travaux en arrêt à Kasumbalesa

Dans le cadre de sa campagne de communication pour être maintenu à la tête de l’OGEFREM, Lem’s Kamwanya prétend avoir un bilan élogieux.
Mais des sources bien informées au sein de l’OGEFREM nous renseignent le contraire.

  1. Le paiement de salaires des agents et cadres de l’OGEFREM à intervalles réguliers n’est qu’une suite logique des actions menées par le DG ai Olivier Manzila Mutala qui a pu constituer lors de sa gestion un matelas financier que l’intérimaire de l’intérimaire Lem’s Kamwanya et son parrain Chérubin Okende ont dilapidé en un mois de gestion, à travers des collations, primes, missions, achats hors normes de passassions de marché, formations inutiles et hors budget ; la stratégie étant clairement de distribuer de l’argent pour l’achat des consciences sachant bien qu’il a accédé à la fonction par coup d’Etat…

Il y a des formateurs qui ont témoigné n’avoir perçu que $10.000$ après avoir signé un document de rémunération de $21.000 pour leur prestation. Tout le monde peut comprendre la vraie motivation de ces fameuses formations.

  1. S’agissant des équipements des bureaux dont il se vante, notre source se demande si, avant Lem’s Kamwanya, les agents de l’OGEFREM travaillaient-ils par terre et sans ordinateurs ?
    Et de fustiger le fait que « les achats de ces équipements n’ont respecté aucune norme de passation des marchés et ne sont même pas passés par la Direction des Services Généraux ainsi que la Direction des Études et Planification de l’Office, les deux directions habilitées à le faire. Difficile à comprendre la raison ?
  2. Il est vrai que les agents doivent être formés . Mais, est- ce nécessaire de faire déplacer plus de 200 agents de différentes Entités et Représentations pour des formations dans différents domaines en un mois ?
    Voilà une autre formule pour occasionner les sorties de fonds tels que des frais de mission, des frais de location des restaurants où doivent se tenir des formations alors que l’OGEFREM possède une grande salle qui peut servir de cadre à tous ces événements, sans compter des sommes colossales dépensées à titre de rafraîchissement payées aux formateurs et autres.
  3. Les frais de garde n’est pas l’initiative de l’intérimaire de l’intérimaire mais plutôt un programme établi par le DG ai Olivier Manzila dont la mise en œuvre était prévue le même mois de sa suspension injuste.
  4. La Tour de contrôle est un service qui existe déjà à l’OGEFREM et fonctionne sans problème depuis 4 ans, et qui est devenue aujourd’hui une Direction à part entière pour des raisons que seuls l’intérimaire de l’intérimaire et le ministre de tutelle connaissent. Le match de football reste le même, qu’on le regarde de son smart phone ou de son poste téléviseur. Il n’y a que des villageois pour se laisser impressionnés par un écran géant.
  5. Pour ce qui est de la mise en place de la Délégation syndicale, il faut indiquer qu’elle a été faite sur base de corruption à l’inspection Générale du Travail, par la désignation d’une femme comme présidente Nationale, alors qu’elle n’a pas été déléguée syndicale au préalable.
  6. L’emprunt de USD 150.000 contracté par l’ IDI (Intérimaire de l’Intérimaire) à titre personnel, auprès d’une banque locale, n’est qu’une façon de camoufler les dividendes des pillages organisés par lui.
  7. Et que dirions-nous des quatorze ( 14) militaires commis à la sécurité de l’IDI Kamwanya ? Est-il un général d’armée ? La Bible dit que l’orgueil précède la chute.
  8. Lems Kamwanya a déclaré sans gêne, que l’argent de l’OGEFREM ne devrait servir qu’aux besoins de fonctionnement et salaire !
    Est-ce que Kamwanya sait que les bâtiments de l’OFFICE ont été construits sur fonds propres ?
    Que pouvait-on attendre d’un tel management de jouissance qui ne pense qu’aux poches de jouisseurs et non à l’avenir de l’OFFICE? Pouvait-on espérer la mise en œuvre d’une seule plateforme logistique avec lui?
    Un management sans vision pour l’avenir n’en est pas un. C’est du « Buka lelo, lamba lelo »
    Heureusement que le Chef de l’Etat vient de mettre un terme à cette comédie. Le Chef de l’Etat est pleinement informé et a compris la manœuvre à l’OGEFREM.
    Quand les prémisses sont fausses, la conclusion qui en découle sera erronée. L’arrêté suspendant le DGai était un faux et celui désignant l’IDI n’en était pas moins. Et donc la confusion qui se vit à l’OGEFREM en ce moment s’explique aisément.

La préséance entre une ordonnance et un arrêté

La préséance est sacrée

Pour de nombreux juristes, la solution à l’équation OGEFREM consiste à réhabiliter le DG ai suspendu irrégulièrement, Olivier Manzila, qui est DGA en fonction, nommé par Ordonnance Présidentielle, en attendant les prochaines mises en place des mandataires publics par le Chef de l’État.

« Comment peut-on s’opposer à l’ordonnance du Chef de l’État nommant un Directeur Général et chercher à maintenir un individu qui n’a qu’une année et demie au sein d’une entreprise de renommée internationale, comme l’OGEFREM ? », s’est interrogé un Directeur de cet établissement public nanti de 32 ans d’ancienneté. Celui-ci révèlera par ailleurs que certains proches du Chef de l’État seraient en connivence avec l’actuel ministre des Transports, et ont promis à Lem’s Kamwanya et son équipe qu’ils seraient maintenus pourvu qu’ils assurent leurs arrières. Et cela en maintenant l’imbroglio au sein de L’OGEFREM.
On ne devient pas mandataire public dans un établissement public par arrêté mais plutôt par Ordonnance Présidentielle. On accède pas non plus à ces fonctions en battant campagne. Que l’IDI s’ informe mieux.

P.O

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *