Assemblée nationale : Les émissaires de D. Mukwege soumettent à Mboso une proposition de réforme du système électoral

Les membres de l’Associations pour la défense des intérêts du Kivu-Bukavu ont été conduits, le samedi 3 avril, chez l’Honorable Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso NKodia Pwanga par Modeste Mboningaba.
Au menu de leurs échanges : les hôtes du speaker de la Chambre basse sont venus C’est aussi lui remettre leur contribution au débat visant à concevoir un nouveau système électoral.

Les envoyés du Dr Mukwege chez Mboso


« Il y a une unanimité qui vient de la base pour dire qu’on ne peut continuer à avoir des élus qui nous font la honte. Ils se recrutent un peu partout dans la sphère politique : gouverneurs de provinces, députés provinciaux, sénateurs, députés nationaux, bref tous les élus. Il y a un vrai problème. Les Congolais qui sont conscients des enjeux mondiaux pour ce pays ne peuvent pas se contenter de ce qu’on a comme représentation », a lâché M. Mbonigaba Mugaruka Mulimbi.
Raison pour laquelle, sa structure propose un autre schéma pour que les Congolais aient les meilleurs élus d’Afrique.
« C’est cela notre ambition, car le Congo doit être effectivement à l’avant-garde et nous ne sommes pas un pays qui peut se comparer aux 54 Etats africains qui sont égaux. Aux Nations unies, ils ont tous la même voix, il n’y a pas de voix plus importante parce qu’on est un grand pays, mais nous, nous devons savoir que notre vocation, c’est d’être le leader, une vocation naturelle. Nous l’avons l’ambition de mener des réformes qui aboutissent à ce que nous ayons de meilleurs élus d’Afrique et pourquoi pas du monde parce que nous le pouvons », a-t-il martelé par ailleurs.
De plus, l’Association pour la défense des intérêts du Kivu-Bukavu est venue plaider la cause de Dr Denis Mukwege, premier Prix Nobel de la paix congolais.

M. Modeste Mbonigaba remettant les recommandations au Président Mboso


C’est depuis 2018 que le gynécologue est auréolé de cette distinction, mais il reste méprisé dans son pays alors que Mukwege est célébré par le monde entier. Ce plaidoyer, c’est corriger cette injustice commise à l’endroit du célèbre gynécologue, surnommé à juste titre « le réparateur des femmes ».
« Nous avons, pour la première fois dans notre pays, l’honneur d’avoir un Prix Nobel de la paix qui est une icône respectée ailleurs, mais chez nous, son image est banalisée. Personne ne pense qu’il faille honorer ce digne fils du pays. Il est Prix Nobel depuis 2018, il est vrai que depuis lors le pouvoir a changé et on sent que le nouveau a le souci de corriger tout cela. Raison pour laquelle nous sommes voir le président de l’Assemblée nationale pour lui rappeler qu’il y a ce dossier qu’il fallait régler », a déclaré le chef de délégation au sortir de l’audience.
Pour sa part, Christophe Mboso s’est montré très réceptif au message des émissaires de Mukwege et a promis de faire la nécessité pour que la situation soit débloquée le plus rapidement possible.

La délégation face à la presse


Pour rappel, l’Association pour la défense des intérêts du Kivu-Bukavu qui travaille à partir de la ville de Bukavu, avec une histoire assez particulière où les gens ne définissaient selon leurs origines ethniques ou tribales. Nous voulons revenir à cette valeur que nous voulons même pérenniser.

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