Assemblée nationale : Le ministre de la Défense sollicite 48 heures pour rencontrer les préoccupations des élus

La Commission Défense et Sécurité de la Chambre basse du Parlement a entamé les travaux approfondis d’évaluation de l’état de siège en vigueur sur une partie du territoire national, notamment en provinces d’Ituri et du Nord-Kivu. Et ce, quatre-vingt-dix après son entrée en vigueur.
Au premier jour des travaux, la commission a procédé aux auditions du ministre de la Défense et du chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et Sécurité qui fait le point de la journée face à la presse déclare : « Ce qu’il faut retenir est que, selon le calendrier du bureau de l’Assemblée nationale, nous avons démarré aujourd’hui une série d’auditions des.membtes du gouvernement, entre autres, le ministre de la Défense. Bien évidemment le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et la ministre d’Etat, ministre de la Justice.
Aujourd’hui, nous avons reçu le ministre de la Défense qui était accompagné du chef d’Etat-major général et de quelques généraux ayant un rôle dans les opérations menées dans le cadre de l’état de siège ».

Les travaux se sont déroulés dans un climat de sérénité.
« On a échangé sur plusieurs sujets et il va revenir dans quarante-huit heures pour répondre à certaines préoccupations des honorables députés et nous reviendrons ici le.lundi pour recevoir le ministre de la Justice et poursuivre avec les différentes auditions », a circonscrit le président de la commission parlementaire.

Le député Saint Nicolas Iracan, membre de la Commission et élu de l’Ituri, s’est dit, de son côté, satisfait d’auditionner les membres du gouvernement, d’écouter l’armée.
« Nous avons des informations suffisantes pour pouvoir évaluer maintenant, car nous connaissons les vrais problèmes qui se posent sur le terrain. Le travail va continuer. Nous sommes en attente de leurs réponses, ce qui nous permettra de prendre une positions commune avec le Nord-Kivu, c’est -à-dire pour les deux provinces , l’Ituri et le Nord-Kivu, dès que nous aurons la réponse du gouvernement et celle de l’Etat-major général de l’armée » a dit par ailleurs le député Iracan.
A ce stade, a-t-il enchaîné, il n’y a pas de revendication, notamment des élus ressortissants de deux provinces concernés par l’état de siège. Lesquels ont obligé la représentation nationale à pouvoir évaluer l’état de siège.

« Nous avons demandé à ce qu’on évalue pour comprendre ce qui se passe, faire l’état des lieux de la situation relative à l’état de siège. Et nous l’avons obtenu. Nous avons commencé le travail lors de la séance plénière pendant 2h30′. Nous continuons en commission. Et il y a des élements que nous sommes en train de recueillir ».

Au bout de 48 heures accordées au gouvernement, la commission aura recueilli des informations nécessaires qui lui permettront d »examiner la situation de deux provinces Ituri et Nord-Kivu . Ce qui amènera la plénière à savoir quelle position adoptée par rapport à la réponse du gouvernement et de la ‘armée.
On rappelle qu’au cours de cette audition le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda était accompagné de la ministre des Relations avec le Parlement, ainsi que du chef d’état major général des FARDC, le général Célestin Mbala.
Cellcom.Ass.Nat.

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