Aménagement du territoire: le Ministre d’État Guy Loando sollicite une augmentation du financement alloué à la reforme de son secteur

Guy Loando, ministre d'État, ministre de l'aménagement du territoire

La cellule de communication du Ministère de l’aménagement du Territoire fait savoir que sept ministres, membres de la composante Gouvernement au sein du Comité de pilotage du FONAREDD (Copil-Fonaredd) se sont réunis, mercredi 11 août 2021, au Pull Man Hôtel. 

Cette rencontre d’harmonisation des vues s’est tenue en prélude aux prochaines négociations avec les bailleurs des fonds du processus REDD en République démocratique du Congo(RDC).

Et ce, dans le cadre de la COP 26 prévue à Glasgow en Ecosse du 1er au 12 novembre 2021 prochain.

« En effet, depuis janvier 2020, la lettre d’intention (LOI) qui liait le Gouvernement Congolais aux agences de financement dans le domaine REDD est arrivée à terme. Et pour son renouvellement, les Ministres de l’Environnement et développement durable, des Finances, de l’Aménagement du Territoire, des Ressources hydrauliques, de la Santé publique, hygiène et Prévention, de l’Agriculture et des Affaires Foncières ont échangé pour dégager une vision commune« , peut-on lire dans cette dépêche. Laquelle vision sera la position de la RDC dans les négociations à venir. 

Pour le Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo:

« Il y a de nouvelles négociations qui se tiendront dans le cadre de la Cop 26. Il est, donc question que nous puissions faire des échanges entre les experts pour préparer ces assisses et aller négocier avec force dans le respect des intérêts de notre pays« .

Il sied d’indiquer que le processus REDD s’appuie sur sept piliers à savoir la gouvernance; le foncier; l’énergie; l’agriculture; l’Aménagement du territoire; la forêt et la démographie.  

S’agissant de l’ Aménagement du Territoire, le Fonds CAFI a disponibilisé une enveloppe de huit millions de dollars américains pour la réforme.

Mais ce financement, précise Guy Loando, a été gelé depuis janvier suite à une évaluation à mi-parcours du programme de la réforme de l’Aménagement du Territoire. 

Cette évaluation étant faite, le numéro 1 de l’Aménagement du Territoire plaide pour non seulement le décaissement de la deuxième tranche mais aussi l’augmentation de l’enveloppe allouée à son secteur: 

« Le montant initialement affecté à l’Aménagement du Territoire était de huit millions USD. Je ne dirai pas que c’est peu, c’est beaucoup. Mais dans le secteur de l’Aménagement du Territoire, les attentes sont énormes. Avec une superficie de 2.345.000 km2 de notre pays, il faut organiser la gestion en termes d’espace physique.Nous venons dans ces assises pour solliciter que l’enveloppe soit aussi consistante, car les défis sont énormes. Qu’on tienne compte vraiment de l’Aménagement du Territoire pour relever ce défi dans les jours à venir. Et que les fonds qui étaient bloqués parce qu’il fallait évaluer le programme de la réforme, soient débloqués pour continuer ce processus qui est extrêmement important pour le développement de notre pays« .

Au cours de cette réunion présidée par le Ministre des finances, Nicolas Kazadi, en sa qualité du président du Copil-Fonaredd, Félicien Mulenda et Mireille Athala ont présenté notamment les étapes du partenariat avec CAFI, les fonds alloués aux sept piliers REDD, les priorités sur les prochaines étapes. 

À l’issue de ces travaux, le coordonnateur du Fonaredd Félicien Mulenda s’est dit satisfait de ces travaux. « Je suis satisfait du fait que les sept ministres de la composante gouvernement du Copil-Fonaredd étaient là. Le message est bien passé. Leurs excellences ont compris les enjeux autour de la gestion des ressources nationales de notre pays et en particulier les ressources forestières. Nous sommes heureux de l’élan sorti de cette réunion. Leurs excellences prennent à bras le corps toutes les questions qui ont été soulevées notamment pour recadrer et orienter le prochain cycle des discussions avec les bailleurs« .

Le Copil-Fonaredd comprend en son sein quatre composantes, le Gouvernement, les bailleurs, la société civile et le secteur privé.

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