Afrique : mis en service , le Grand barrage de la Renaissance permet à l’Éthiopie de produire 5 150 MW

L’Éthiopie a officiellement lancé, le dimanche 20 février 2022, la production d’électricité de son grand barrage de la Renaissance, sur le Nil bleu. Ce, après plus de 10 ans des travaux.

Avec ses 13 turbines, le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne générera une capacité cumulée de 5 150 mégawatts.

Quant aux coûts des travaux, ils sont estimés à 4,2 milliards de dollars américains selon les projections des experts proches de ce projet controversé.

Pour le Premier Ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui a présidé la cérémonie de lancement de la production du barrage de la Renaissance, l’entrée en service de ce grand barrage est une bonne nouvelle pour le continent africain et pour les pays en aval avec lesquels ils aspirent travailler ensemble.

« C’est la naissance d’une ère nouvelle », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « Ce grand barrage a été construit par les éthiopiens, mais au bénéfice de tous les africains, pour que tous nos frères et sœurs d’Afrique en profitent », a affirmé un haut responsable éthiopien présent lors de l’inauguration.

Au lancement du projet, chaque fonctionnaire avait été appelé de contribuer au financement du barrage à hauteur d’un mois de salaire. Par la suite, de nombreux emprunts publics avaient également sollicité les économies des éthiopiens.

Rappelons que la construction de ce barrage a constitué, depuis le lancement du projet en 2011, un contentieux avec le Soudan et l’Égypte, tous deux tributaires du Nil pour leurs ressources hydrauliques.

Les autorités égyptiennes invoquent un « droit historique » sur le fleuve, garanti depuis un traité signé en 1929 entre l’Égypte et le Soudan, alors représenté par le Royaume-Uni, puissance coloniale. L’Égypte avait alors obtenu un droit de veto sur la construction de projets sur le fleuve.

Via Zoom-Eco

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