Si de nos jours, les efforts sont déployés dans certains pays pour lutter contre la discrimination asechante des personnes atteintes d’albinisme, force est d’admettre que ce n’est pas d’un revers qu’on peut parvenir à changer la tendance. Et pour preuve, des humains sans mélanine dans leurs organismes continuent d’être chaussés pour des raisons occultes légendaires. Tel est le cas en ce mois de Mars 2023 au Gabon et au Burundi.
Le 02 Mars passé, un petit enfant albinos David avait échappé de justesse à la mort. L’association pour la lutte pour le bien être des personnes atteintes d’albinisme au Gabon (ALBA) qui livre l’information au monde entier fait état que David était presque en état d’enlèvement par un bourreau quand sa mère avait surgi sur le lieu du crime.
En effet, kidnappé et presque emporté par son bourreau, David avait eu le réflexe de lancer un SOS à l’endroit de qui voulait l’entendre. Comme la scène se passait non loin de l’habitation familiale, sa mère, ayant reconnu la voix de son fils, était sortie précipitamment pour s’enquérir ce qui s’y passait avec le petit enfant.
L’ayant aperçue de loin, le criminel avait projeté le pauvre à terre avant de prendre la poudre d’escampette. Le petit enfant s’en était sorti avec une plaie derrière la nuque.
Au Burundi, une source d’information indique la tombe d’une jeune fille Albinos était profanée dans la nuit dû lundi 06 à mardi 07 Mars 2022 dans une commune rurale du pays. Toute la dépouille mortelle était emportée. Une enquête est en cours pour tenter de retrouver les auteurs de cet acte ignoble sabotant la personne atteinte d’albinisme.
La chasse des personnes atteintes d’albinisme continue d’avoir lieu en Afrique. Le laxisme des dirigeants politiques est parfois à la base de ces actes dont les auteurs ne sont souvent inquiétés.
En Février de cette même, le Madagascar avait connu une tragédie du genre. Les personnes atteintes d’albinisme du pays avaient attribué ce drame aux dirigeants de leurs pays qui font pas assez pour leur assurer une bonne protection
Philippe Dephill
