Scène inhabituelle à l’aéroport international de Ndjili, le sénateur et deuxième vice-président de la Chambre haute du Parlement Modeste Bahati Lukwebo s’est vu interdire l’embarquement pour Bruxelles, malgré une autorisation de sortie en bonne et due forme.
Pendant qu’il tentait de faire valoir son droit au voyage, l’avion d’Ethiopian Airlines a décollé, le laissant sur place.
Selon des sources bien informées, une issue pourrait être trouvée dans la nuit, lui permettant de prendre un vol prévu à minuit. Mais en coulisses, une information plus troublante circule, le président Félix Tshisekedi aurait interdit toute sortie aux dignitaires politiques.
Faut-il comprendre que désormais, plus personne ne peut fuir ? Ironie du sort, certains commentent déjà cette mesure en estimant qu’elle répond à une logique implacable, « Si le peuple doit mourir ici, alors les dignitaires doivent en faire autant ! ». Une décision qui, si elle se confirme, risque de provoquer un tollé de la part des certains caciques du pouvoir.
NGK