Plusieurs sources diplomatiques indiquent que des contacts avancés ont été initiés entre l’administration Trump et le gouvernement congolais concernant les minérais de la RDC. Si cet accord aboutit cela représenterait un redessinage des cartes dans la région et sur le continent.
Il y a près de 30 ans, l’Angola signait un accord similaire, en échange de plusieurs années de revenus pétroliers, pour se débarasser de l’UNITA de Jonas Savimbi – un deal qui, malgré 20 ans de soutien américain à Savimbi, a permis de redéfinir la sécurité régionale et de stabiliser une situation explosive. Aujourd’hui, avec le retour de la paix, le pays et son économie se sont considérablement développés!
Si la RDC parvient à signer un accord sur ses minerais, cela pourrait s’apparenter à un « pacte du Quincy à l’africaine ». Un accord historique qui redéfinirait l’architecture sécuritaire du continent, surtout s’il inclut les mêmes garanties que le pacte saoudo-américain.
L’installation d’une base américaine, avec les garanties de sécurité qui vont avec permettrait la montée en puissance de l’armée congolaise et sa professionnalisation dans un horizon de temps plus réaliste et surtout sans interférences externes.
De plus, le développement économique qui accompagnerait ce type d’accord, vu la demande pour les minerais en question, permettrait à la RDC de rapidement reprendre sa place légitime dans le concert des nations et retrouver voix au chapitre dans les fora les plus exclusifs de ce monde.
Le futur de la mobilité sera électrique, et l’ère de l’intelligence artificielle est en voie de redéfinir durablement notre monde. Aucun de ces progrès technologiques majeurs ne pourra se faire sans la RDC, véritable pilier dans l’approvisionnement en ressources stratégiques. Toute puissance souhaitant s’affirmer dans les prochaines décennies devra donc composer avec la RDC.
Pour la région, cela devrait être une aubaine d’avoir un voisin aussi bien doté par la nature avec lequel on devrait plutôt mettre en place des mécanismes de collaboration gagnant-gagnant qui favorisent la paix et un développement économique partagé par tous !
Malheureusement , Kagame a choisi la voie de la guerre privilégiant son enrichissement personnel et celui de son entourage, et sacrifiant en chemin le peuple congolais et les enfants du Rwanda sur les champs de batailles menant aux mines de l’Est de la RDC qu’il convoite tant !
7. Nous sommes convaincus qu’une autre voie existe : celle de la coopération et du bon voisinage, à l’image de l’époque de Feux le président Habyarimana et du Maréchal Mobutu, ou notamment grâce à la CEPGL, un embryon de l’actuel ZLECAF se mettait en place autour de beaux projets comme la centrale de Ruzizi II et la Société Internationale pour l’Électricité des Grands Lacs (SINELAC). L’Afrique mérite des partenariats éthiques, transparents et constructifs, et non des occupations et des guerres d’un autre temps.
8. Le moment est venu de repenser notre approche stratégique. La RDC, par son immense potentiel minier et agricole, peut devenir le pivot d’une nouvelle ère de stabilité et de prospérité en Afrique centrale. Agissons pour un futur radieux pour nos enfants bati sur une coopération gagnant-gagnant.
Jean Luc Habyarimana