A.N: Question électorale à l’ordre du jour entre Mboso et Bintou

Assemblée Nationale : Bintou Keita et Christophe Mboso échangent sur la nécessité de bien organiser les élections de 2023
Mme Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), a été reçue en audience, ce mardi 16 mars au Palais du peuple au cabinet du président de l’Assemblée nationale.

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Au menu de leurs échanges, les deux personnalités ont palabré autour des points précis, notamment ceux relatifs à la tenue d’élections en 2023, contenus dans l’allocution du speaker de la Chambre basse du Parlement, à la faveur de la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de mars 2021.
En fait, Bintou Keita est nouvellement nommée au poste de représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, en remplacement de l’Algérienne Leila Zerrougui, rappelée au quartier général des Nations unies.
« Je viens d’arriver dans le pays et, avec mes collaborateurs, nous avons pensé qu’il était important de venir féliciter l’honorable président de l’Assemblée nationale pour la cérémonie de rentrée parlementaire qui a eu lieu hier lundi 15 mars, et surtout par rapport à des points précis contenus dans son discours en relation avec des réformes législatives, et notamment la nécessité de bien organiser les élections pour 2023 », a déclaré Mme Keita au sortir de l’audience.


Il était aussi question de rétablir des partenariats pour relever les défis qui se posent à l’Est du pays.
« Nous avons également parlé de l’importance de travailler de façon conjointe sur des défis qui se posent à l’Est du Congo et en relation avec un partenariat et une confiance à rétablir avec la population et les communautés, puisqu’une souffrance quotidienne sévit dans cette partie du pays. Et c’était très clair quand on voit le langage corporel de l’honorable président qu’il y a une véritable tristesse et une souffrance lorsqu’on consulte les médias sociaux, les téléphones, etc. (nous-mêmes), de voir chaque jour des morts et des personnes violentées à l’Est du Congo », a-t-elle déploré.
Enfin, cette audience était l’occasion d’engager des échanges sur les changements climatiques et la nécessité de préserver les forêts congolaises, deuxième poumon écologique de la planète.


« Nous avons aussi parlé de l’importance de travailler sur l’environnement. Je ne le savais pas, je l’ai apprise seulement lors de cet échange, pour ce qui concerne le continent africain, 47% des forêts se trouvent en RDC qui occupe la seconde place après l’Amazonie (Brésil). Et en même temps, nous avons parlé de la nécessité de préserver l’environnement et de contribuer aux efforts mondiaux en ce qui concerne les changements climatiques », a reconnu la cheffe de la Monusco.

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