75 kilomètres du réseau ferroviaire à réhabiliter à Kinshasa

Les chemins de fer de la RDC sont les plus usités en Afrique, si on en croit un rapport de 2018 où la Banque mondiale notait que ces infrastructures de transport de RDC se trouvent dans un état « désastreux ».

Sur l’ensemble du pays, tout le réseau éclaté en quatre zones non interconnectées se trouve, à ces jours, dans un état de défectuosité criard susceptible de causer de nombreux et récurrents déraillements meurtriers.

Face à cette nécessité, les études de faisabilité technique du projet de réhabilitation et modernisation du chemin de fer urbain de Kinshasa, ont été officiellement remises à l’autorité urbaine de Kinshasa. Le gouverneur de la ville-province, Ngobila Mbaka, qui a présidé le 19 octobre dans la salle de réunion de l’hôtel de ville, la cérémonie de remise officielle desdites études, en a assuré la restitution.

Ce projet mené par la Société commerciale des transports et des ports, ex-Onatra, ainsi que les entreprises Trans Connexion Congo (TCC) et Sinohydro, consiste en la construction d’un réseau ferroviaire urbain de 300 Km dans la ville de Kinshasa, dont 75 km existants sont à réhabiliter et à moderniser.

Le projet est réparti en quatre phases : la première part de la Gare centrale à l’aéroport international de N’djili, avec 25 km ; la deuxième phase s’occupera de la plaine de Kinshasa, en construisant un train urbain le long des grandes artères de la ville.

La troisième phase, elle, s’exécutera sur la boucle Kintambo, Mimosas-Kinsuka, UPN, Cité verte-Kimwenza, Matete. Et la dernière partira de l’aéroport de N’Djili jusqu’à Maluku.

Raymond Befonda

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