Domaine de collaboration, par excellence, entre le Président de la République et le Gouvernement – tout comme le sont la Sécurité et la Défense – la Diplomatie, c’est-à-dire l’art et la manière de conduire les relations internationales au plan bilatéral ou multilatéral a, tout récemment, été mise à l’honneur par Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka, à la demande expresse du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En effet, de Hambourg (République Fédérale d’Allemagne) à Tanger (Royaume du Maroc) en passant par Bruxelles (Royaume de Belgique), Bakou (République d’Azerbaïdjan) et Ottawa (Canada), la Cheffe du Gouvernement a porté haut les couleurs de la République, en gardant présent à l’esprit, et de manière constante, l’intérêt supérieur de la Nation et l’impérieuse nécessité de conduire, de façon concomitante, la politique intérieure et la politique étrangère de la Nation, redonnant, de fait, à la fonction, toute sa dimension.
Ainsi, pour son premier déplacement international, en qualité de Cheffe du Gouvernement, Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka, représentant le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris une part active à la Conférence sur le Développement Durable à Hambourg (Hamburg Sustainability Conference, HSC) les 7 et 8 octobre 2024, aux côtés de nombreux Chefs d’État et de Gouvernement, participant à des discussions cruciales pour la promotion d’un développement durable, en mettant en avant, le rôle stratégique de la RD Congo dans la protection de l’environnement. Notre pays faisant office de coffre-fort en matière de ressources minières et de poumon écologique.
Tant dans les panels organisés dans le cadre de cette Conférence que lors des nombreux apartés qu’elle a eus avec des Chefs d’État ou de Gouvernement, Madame la Première Ministre n’a de cesse réaffirmé l’engagement de la République pour un développement économique et une paix durable. Les mots forts que Madame Judith Suminwa-Tuluka a prononcés lors de cette rencontre de haut niveau, résonnent encore dans nos esprits : “LA RD Congo ne préserve pas la nature par gentillesse, elle doit être rétribuée à juste titre…”. Marquant ainsi la détermination de son pays à récolter les dividendes de son apport à la transition écologique et énergétique.
La Conférence de Hambourg sur le développement durable est organisée chaque année par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), la Fondation Michael Otto pour le développement durable et la ville de Hambourg.
À Bruxelles (Belgique), lors du “Rebranding Africa Forum, (RAF)”, du 17 au 19 octobre 2024, s’exprimant devant un public constitué, essentiellement, d’opérateurs économiques, Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka, a invité les investisseurs en quête de marchés porteurs à saisir les opportunités qu’offrent la RD Congo avec ses vastes ressources naturelles, sa biodiversité, son potentiel humain remarquable et ses minerais stratégiques essentiels pour les technologies de demain.
Mettant en exergue les réformes adoptées par le Gouvernement qu’elle dirige, Madame la Première Ministre a déclaré : “Avec des incitations fiscales attrayantes, un cadre législatif dynamique et une volonté de dialogue avec le secteur privé, le paysage économique congolais se transforme pour devenir propice à l’investissement. Investir en RD Congo, c’est donc à la fois faire un choix économique judicieux et exprimer une confiance dans l’avenir prometteur de notre pays…”. Discours extrêmement bien perçu par les opérateurs économiques présents.
Né en 2014 de la volonté de son Fondateur, Thierry HOT, de créer un cadre de concertation, de réflexion et d’échanges sur le potentiel dont regorge l’Afrique, le Rebranding Africa Forum (RAF) a pour prérogative majeure de valoriser les atouts du continent Africain, à travers le changement de narratif et de perception du continent mère. L’enjeu étant de briser les nombreux biais qui impactent le regard porté sur les pays africains et de renforcer la confiance des partenaires, des bailleurs de fonds et des investisseurs pour un développement durable et inclusif du continent.
“La RD Congo est reconnue aujourd’hui comme étant le deuxième poumon climatique du monde…” et, de poursuivre : “En tant que pays-solution, il est essentiel que notre contribution au climat mondial soit justement récompensée pour que nous puissions pleinement engager notre transition énergétique…”.
Le but de la COP29 étant de se concentrer – autour de Chefs d’État et de Gouvernement, diplomates, climatologues, experts politiques, journalistes – sur les actions urgentes à mener pour contrer le réchauffement climatique.
Du 18 au 20 novembre 2024, Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka, a pris part, à la demande du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Forum Africa Accelerating 2024, qui commémorait, pour la circonstance, le 30e anniversaire de l’existence de la Chambre de Commerce Canada-Afrique, grande organisatrice du Forum en collaboration avec le Gouvernement du Canada.
Devant une plateforme stratégique, réunissant des dirigeants africains, des représentants du Gouvernement canadien, des diplomates et des investisseurs internationaux, Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka a saisi cette occasion pour présenter la RD Congo comme une destination privilégiée pour les investissements et un acteur majeur dans la transition énergétique mondiale. “La RD Congo n’est plus ce géant aux pieds d’argile. Elle est aujourd’hui, une destination par excellence pour les capitaux et une réponse aux défis majeurs de l’humanité” a insisté, Madame la Première Ministre.
Arrivée au Maroc, le 24 novembre 2024, en vue de prendre part à la 16e édition du Forum MEDays qui se tient à Tanger du 27 au 30 novembre 2024, sous le thème : “Souverainetés et Résiliences : Vers un Nouvel Équilibre Mondial”, Madame la Première Ministre, Judith Suminwa-Tuluka a été reçue, par le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, l’occasion pour les deux personnalités de s’entretenir sur le renforcement des relations bilatérales avec, au menu des discussions : les efforts de la RD Congo en matière de démocratie et de sécurité, le soutien du Maroc à la Monusco, les opportunités de développement économique et la souveraineté alimentaire de l’Afrique.
Véritable Institution pour un dialogue Nord-Sud, et haut lieu de rencontres et d’échanges des acteurs mondiaux des sphères géostratégiques, politiques, économiques et sociales, les MEDays 2024, se pencheront sur la complexité du paysage géopolitique actuel, marqué par des tensions croissantes et une fragmentation de l’ordre international. La multipolarité du système mondial, caractérisée par la répartition du pouvoir entre de multiples acteurs étatiques et non étatiques, défie l’hégémonie traditionnelle et introduit une nouvelle ère d’incertitude et de compétition pour l’influence et les ressources.
Ainsi, et s’agissant de la question de la nationalité, par exemple, si, au regard du droit international, la nationalité se définit comme le lien juridique et politique qui lie un individu à un État dont il est le national, sociologiquement et culturellement, la nationalité est le sentiment d’appartenance à une communauté nationale dont on est issu et à laquelle on s’identifie par l’adhésion à ses valeurs et traditions.
Dès lors, que l’on soit natif de Mwene-Ditu ou de Pweto, de Kalemie ou d’Uvira, d’Isiro ou de Lodja, de Bunia ou de Kabongo, de la Tshopo ou de Kinzau-Mvuete, de Likasi ou de Kikwit, de Mbandaka ou de Goma, etc, le coeur qui bat dans la poitrine est et reste d’essence congolaise… Rallumant, fort opportunément, une lueur d’espoir dans le regard de ceux de nos compatriotes de la Diaspora, qui s’étaient laissé persuader que les lumières de la République s’étaient définitivement éteintes pour eux et que plus jamais la terre de leurs ancêtres n’auraient la même saveur qu’autrefois. Devenus enfants prodigues d’une cause que la politique et le droit ont, depuis fort longtemps déjà, laissée pour compte, Madame la Première Ministre a tenu à rassurer que, sous réserve du respect des lois de la République, toutes les compétences sont les bienvenues au pays et les investissements vivement encouragés pour accompagner le développement de la RD Congo.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’en exhumant, de la sorte, lors de sa tournée internationale, la quintessence de valeurs républicaines que l’on croyait à jamais enfouies dans les méandres de nos mémoires, Madame la Première Ministre Judith Suminwa-Tuluka nous a rappelé une exigence républicaine et citoyenne fondamentale : que le service à la République est avant tout un sacerdoce qui exige l’abandon de soi au profit du bien commun, un idéal de justice que chacun évalue selon ses propres convictions ou ses propres intérêts, mais qui n’en appelle pas moins, pour autant, une reconnaissance dûment proportionnée à la qualité des services rendus.
Ainsi, lorsque l’idéal républicain sourde de notre conscience collective, force nous est de constater que, comme une évidence, la notion de mérite devient indissociable de celle d’éthique dans la conduite des affaires publiques tel que, Madame la Première Ministre Judith Suminwa-Tuluka, en fait chaque jour l’apologie et la démonstration.
Roger NZAU
Kinshasa, RD Congo
Le 27 novembre 2024
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